Le sommeil a une influence sur la scolarité de l’enfant

Une récente étude australienne révèle que les troubles du sommeil (et les difficultés d’endormissement) avant l’âge de 5 ans pourraient avoir des répercussions sur les résultats scolaires des enfants.

La qualité du sommeil aurait une influence sur les résultats scolaires

Une récente étude australienne publiée dans le British Journal of Education Psychology fait le rapport entre la qualité du sommeil de l’enfant et ses résultats scolaires. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs australiens ont suivi 2880 enfants de la naissance jusqu’à leur 6-7 ans. En parallèle, ils ont demandé aux parents, entre la naissance et les 5 ans de l’enfant, de relever 3 fois les cycles de sommeils et les problèmes d’endormissement. Les parents devaient également noter si leur enfant était capable d’auto-réguler son attention ainsi que ses émotions, et de se rendormir seul.

Les instituteurs ont également été invités à participer à l’étude en évaluant l’adaptation sociale et émotionnelle des enfants à l’école entre six et sept ans.

Les résultats de l’étude

Les résultats de cette étude révèlent que 69% des enfants parvenaient à réguler leur sommeil à cinq ans. 31% semblaient souffrir de troubles du sommeil et ne parvenaient pas à se rendormir tout seuls. D’après les instituteurs interrogés, ces enfants avaient plus de difficultés dans leur scolarité (difficulté de concentration, hyperactivité…)

Le Dr Kate Williams, qui a mené l’étude s’est étonnée des résultats : « La découverte accablante (de cette étude) est qu’il est indispensable de maîtriser les comportements de repos des enfants avant leurs cinq ans. Si ces problèmes de sommeil ne sont pas résolus à cinq ans ils courent les risques d’une moins bonne adaptation scolaire. » Elle estime toutefois que « les troubles du sommeil peuvent être résolus bien avant que l’enfant n’aille à l’école (primaire) à condition que les parents et ses encadrants en soient conscients et soutiennent l’enfant. »

Pour ce faire, elle conseille entre autre aux parents, d’arrêter de s’allonger avec l’enfant ou de le laisser venir dans leur lit. Il faut également, si cela persiste, ne pas hésiter à en parler à son pédiatre (ou médecin généraliste).