Ma fille de trois ans peut-elle assister à mon accouchement ?

« Maman d’une petite fille 3 ans, je suis enceinte de notre seconde fille dont l’accouchement est prévu en août. Dés l’annonce de ma grossesse notre fille était heureuse et impliquée dans chaque étape… Elle ne raterait pour rien au monde une consultation gynéco et les échographies… Mon compagnon, ma fille et moi sommes très unis, nous lui expliquons un maximum de choses avec des mots adaptés à son âge et depuis sa naissance nous avons pris la décision de toujours la prendre avec nous partout…

Dés les premiers moi de ma grossesse, notre fille a émis le souhait d’être présente à la naissance de sa sœur. Nous lui avons immédiatement expliqué que maman allait avoir mal… Que parfois il fallait attendre longtemps avant que bébé ne sorte du ventre de maman, que je risquais de saigner. Nous lui avons bien demandé si elle se sentait prête à voir maman comme ça. Il y a quelques semaines, j’ai trouvé une petite vidéo soft d’un accouchement…

Depuis l’arrivée de mon aînée je n’ai, moi même, jamais écarté l’idée de sa présence à la naissance de notre second enfant. Nous ne l’avons jamais poussé à nous le demander, nous voulions vraiment qu elle puisse exprimer librement son choix. Nous en parlons en peu à notre entourage qui n’ont pas les réactions espérées. La plupart nous regarde comme des extraterrestres et nous le déconseille. Nous nous sentons jugés, mal compris mais surtout nous cherchons des témoignages de personnes ayant vécu cette expérience.

Nous avons bien signalé à notre fille qu’à tout moment elle pourrait changer d’avis. Nous prévoyons une personne qui pourra être présente à la maternité au cas où notre fille change d’avis ou s’impatiente Nous prévoyons un sac avec des petits jeux ou des livres de coloriage pour l’occuper.  Mon conjoint se chargera  de bien l’installer afin qu’elle puisse être présente sans être placée juste en face de moi. Nous manquons de témoignages ou de conseils pour que cette expérience soit réussie pour tous les trois. Merci d’avance de ne pas trop émettre de mauvais jugements mais de comprendre notre démarche ».

Emi