La stérilisation féminine à visée contraceptive est est autorisée et donc légale depuis 2001 pour les femmes majeures. Egalement appelée « ligature des trompes », la stérilisation féminine est utilisée par moins de 4 % des femmes en France.
La stérilisation féminine à visée contraceptive, comment ça marche ?
Autorisée pour les femmes majeures depuis 2001, la stérilisation contraceptive consiste en une opération appelée ligature des trompes. Il s’agit de « fermer » les trompes de Fallope et ainsi barrer net la route aux spermatozoïdes.
Les femmes qui souhaitent se faire ligaturer les trompes doivent s’adresser à leur gynécologue, et un délai légal de 4 mois de réflexion est obligatoire à partir du moment où la demande est faite.
Techniquement, l’opération est pratiquée en ambulatoire (sans hospitalisation), est sans douleur et ne nécessite pas d’anesthésie générale : c’est ce qu’on appelle le dispositif Essure.
Le ministère de la Santé a édité un guide de la stérilisation contraceptive consultable ici.
La stérilisation féminine, ailleurs dans le monde
Si en France moins de 4 % des femmes ont recours à la stérilisation comme moyen de contraception, elle est pratiquée par 30 % des femmes dans le monde et se place en premier moyen de contraception selon un rapport des Nations Unies (en anglais, ici) établi pour l’année 2013.
Enfin, aux Etats-Unis, la stérilisation féminine est, derrière la pilule, la seconde méthode contraceptive la plus utilisée chez les 15/44 ans (on admet que la fourchette d’âge est particulièrement large…).
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