Témoignages de mamans : « Je n’ai pas voulu que mon homme assiste à l’accouchement »

Toutes les femmes ne souhaitent pas que leur conjoint assiste à l’accouchement. Égoïsme, peur, choix… On laisse la parole à trois mamans qui nous expliquent pourquoi.

« On en a longtemps parlé avant le jour Jet je lui ai expliqué que je ne voulais pas qu’il assiste à ce que je n’ai pas peur d’appeler « une boucherie ». Mon premier accouchement a été très compliqué. J’ai été déchirée (28 points), il y avait du sang partout… Donc l’image de l’accouchement parfait, très peu pour moi. Je n’avais pas envie qu’il ait cette image de moi, celle d’une femme abîmée, meurtrie… Et je ne le regrette pas. Le deuxième accouchement s’est tout aussi mal passé que le premier et il ne l’aurait pas supporté. Quand il nous a retrouvé et rencontré sa fille, nous étions toute proprettes, apaisées, soulagées. J’aime cette image qu’il a eu de nous, et lui aussi… »

Sophie.

« Je n’ai pas voulu que ce soit lui qui assiste à mon accouchement… Mais ma mère. Certaines d’entre vous vont me prendre pour une folle, lui a eu beaucoup de mal à accepter mon choix mais c’est comme ça. Ma mère m’a élevée seule, j’ai une relation fusionnelle avec elle et je ne me voyais pas sans elle pour accoucher. Je suis très amoureuse de mon mari, nous sommes ensemble depuis 10 ans, mais c’est avec ma mère que je me sens la plus en sécurité. Nous en avons beaucoup parlé, tous les trois, et il a accepté mon choix. Je sais qu’il regrette de ne pas avoir été là, mais je lui serai à jamais reconnaissante d’avoir accepté que ce soit ma mère qui m’assiste. C’est le plus beau cadeau que nous pouvions lui faire…« .

Selena.

« Mon homme a un vrai problème avec les cliniques et les hôpitaux. Plus le jour J approchait, plus il exprimait ses angoisses de devoir assister à l’accouchement. Au départ, j’étais blessée de voir qu’il n’arrivait pas surmonter ses craintes, et puis au final, c’est moi qui ai pris la décision pour lui. Je lui ai dit « j’accoucherai seule, c’est préférable pour tout le monde ». Je n’avais pas envie de l’avoir à mes côtés à contre cœur, hyper stressé. J’avais envie d’être au calme, et lui éviter de tomber dans les pommes. Tout s’est très bien passé, et ce moment magique que j’ai vécu avec mon fils, je ne le changerai pour rien au monde« .

Séverine.