Vous avez déjà vu un papa jouer à la Barbie avec sa fille ? Regardez cette vidéo choupinette, qui pose en prime une vraie réflexion sur « l’identité » des jouets : c’est bien joué, non ?
La presque vieille dame a encore de la ressource : Barbie, bientôt sexagénaire, réinvente (enfin, le marketing de Mattel) le jeu en montrant des vrais papas jouer à la Barbie avec leur vraie fille dans sa nouvelle campagne de pub.
C’est en anglais dans le texte, mais même si on ne parle pas trop la langue de Shakespeare (ou de Rihanna) ce n’est pas grave : rien que d’entendre les voix des papas monter dans les aigües, à fond dans leur rôle de Barbie, on rigole.
Et on rigole de bon coeur, parce que le message est tout simplement égalitaire : le papa barbu chauve commence par dire « je suis un vrai mec » avant de jouer à la Barbie malade qui se fait soigner par Barbie docteur jouée par sa fille, et il s’éclate.
Comme tous les autres papas filmés dans un cadre non-scénarisé, puisque ce sont des séquences du quotidien non écrites qui ont été captées.
L’identité des jouets ?
Entre les excités qui ont pondu une pseudo théorie du genre qui n’existe pas, les pages roses des catalogues de jouets qui font débat et l’idée tenace qu’il existe des jouets exclusivement pour les filles et pour les garçons, cette campagne de Mattel est bienvenue.
Après tout, si personne n’a plus de vapeurs en voyant une petite fille jouer aux petites voitures, ça coince encore dans pas mal d’esprits chagrins quand c’est un petit garçon qui joue à la poupée.
L’histoire vécue par un papa qui s’est pris une énorme volée d’insultes après avoir twitté que son fils de 4 ans voulait une poupée à Noël, mais n’osait pas la demander parce qu’elle était dans les pages roses du catalogue, est un exemple parmi tant d’autres.
Coup de pub ?
Le slogan de Barbie est désormais « You can be anything », c’est à dire « tu peux être (devenir) ce qui tu veux ». En ayant évolué (après avoir été décriée pour ses mensurations absurdes et connu une chute conséquente de ses ventes en 2008) en développant notamment des poupées aux mensurations réalistes, Barbie passe un nouveau cap en incluant les hommes dans le jeu.
Quand on sait que plus de 80 millions de poupées sont vendues chaque année dans le monde (soit 2,5 Barbie par seconde), on ne peut que se réjouir que sa pub se décline sous un angle plus égalitariste.