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Nouvel épisode dans l’affaire du lait contaminé : Lactalis rappelle la totalité de sa production

Alors que le groupe Lactalis a déjà rappelé 625 références de ses laits infantiles en raison du risque de contamination par des salmonelles, nouveau coup de théâtre : Lactalis retire tous les produits « infantiles et nutritionnels » fabriqués dans son usine à Craon depuis le mois de février en raison d’une contamination dispersée qui s’est installée dans l’usine. Quelles sont les marques concernées ? Que faire avec ses boîtes de lait ? Quels sont les symptômes d’une salmonellose ? On répond à toutes ces questions.

lactalis

Un rappel massif

Alors que le groupe Lactalis a déjà retiré 625 références des rayons pour risque de contamination à la salmonelle, hier, c’est 720 nouveaux lots de laits infantiles et autres produits qui sont venus rallonger la liste. « La décision a été prise d’étendre le retrait/rappel à l’ensemble des produits infantiles et nutritionnels fabriqués ou conditionnés dans notre site de Craon (Mayenne) depuis le 15 février 2017« , a indiqué le groupe dans un communiqué, précisant que l’opération concerne la France et l’international. « Nous savons désormais qu’une contamination dispersée s’est installée dans notre usine à la suite de travaux réalisés dans le courant du 1er semestre 2017« , a indiqué l’entreprise.

1 345 lots de produits infantiles concernés

Le retrait concerne des produits de marque Picot (poudres et céréales infantiles), Milumel (poudres et céréales infantiles) et Taranis (mélanges d’acides aminés en poudre destinés au traitement de pathologies), selon Lactalis.

La liste des références de produits concernés est disponible sur le site de France Info. Vous trouverez un moteur de recherche avec les 1 345 références retirées des rayons pour risque de contamination à la salmonelle.

Que faire si on en est concerné ?

En raison de ces contaminations, les autorités sanitaires demandent aux parents qui disposeraient encore de boîtes de ces lots de ne pas les utiliser, qu’elles soient neuves ou déjà entamées. De plus, les parents concernés doivent prendre contact avec leur pédiatre ou leur médecin pour se voir conseiller ponctuellement un lait de remplacement, notamment pour les bébés allergiques aux protéines de lait. Dans l’attente, ils peuvent se rendre en pharmacie où un lait de substitution leur sera proposé.

« S’il est vraiment impossible pour les parents de trouver l’un des laits de substitution, la Société française de pédiatrie leur propose de préparer un biberon avec le lait qu’ils possèdent, puis de faire bouillir le lait pendant 2 minutes dans une casserole, le laisser refroidir et le donner à leur(s) bébé(s) en attendant de trouver une alternative », écrit Bercy.

La Société Française de Pédiatrie a publié des recommandations concernant le remplacement des préparations infantiles du groupe Lactalis. Pour les retrouver, c’est ici.

Le groupe LNS maintient son numéro vert 0800 120 120 ouvert 24h sur 24 pour apporter des réponses aux parents sur les produits rappelés.

Quels sont les symptômes d’une salmonellose ?

Les infections à Salmonella surviennent dans les 3 jours suivant l’ingestion, et provoquent un tableau de gastro-entérite avec des vomissements, une diarrhée parfois sanglante, et fébrile dans la majorité des cas. L’apparition de ces signes chez un nourrisson doit conduire les familles à consulter un médecin.

« Ce sont les symptômes d’une toxi-infection alimentaire avec parfois des diarrhées sanglantes, explique la DGS. Le risque chez le nourrisson, c’est que la diarrhée entraîne des pertes liquidiennes et une déshydratation. » « Il n’y a pas de gravité particulière associée à cette ‘salmonelle agona’, qui répond très bien aux traitements et n’est pas reconnue comme particulièrement virulente », ajoute la DGS.

Mercredi, l’agence Santé Publique France a indiqué avoir identifié 31 nourrissons ayant consommé des produits Lactalis et présentant une salmonellose. Seize d’entre eux, qui avaient été hospitalisés, sont sortis de l’hôpital et vont bien.

 

 

A propos de Anne-Laure Galluchon

Maman d'une adolescente en pleine puberté, d'une petite puce de 5 ans et d'un petit bonhomme de 6 mois, je suis une vraie pile électrique. Faut que ça bouge tout le temps ! On dit de moi que j'ai une sacrée répartie mais quand on est maman, on a plutôt intérêt à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Je dis tout haut ce que beaucoup de mamans pensent tout bas !