Le calendrier vaccinal fixe les vaccinations applicables aux personnes résidant en France, en fonction de leur âge. Certains vaccins sont obligatoires, d’autres recommandés. Quels sont-ils ? Que se passe t-il si on refuse de vacciner nos enfants, à l’heure où un couple vient de comparaitre pour avoir refusé le DTP pour ses enfant ? Voici les réponses.
Les vaccins obligatoires
Le DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite)
La primo vaccination ainsi que le 1er rappel à effectuer aux 11 mois de l’enfant est obligatoire pour la diphtérie et le tétanos. Pour la poliomyélite, les rappels sont obligatoires jusqu’à l’âge de 13 ans.
Tu trouveras ici le tableau des vaccins obligatoires et recommandés en fonction de l’âge de ton enfant.
Les vaccins recommandés
- les maladies telles que la coqueluche, la rubéole, la rougeole, les oreillons, la varicelle
- les infections invasives à haemophilus influenza b, à pneumocoque, à méningocoque C,
- les infections à papillomavirus humains (pour les jeunes filles entre 11 et 14 ans),
- les hépatites B et A (pour les professionnels exposés à un risque de contamination).
Que se passe t-il si on refuse de vacciner nos enfants ?
Certains parents refusent de vacciner leur enfant pour les raisons qui leur appartiennent. Sauf que certains vaccins sont obligatoires. Refuser de vacciner son enfant peut vous envoyer devant les tribunaux et vous empêcher de faire inscrire vos enfants à l’école, dans une crèche ou dans un centre aéré car ces structures exigent des certificats de vaccination pour accueillir les enfants.
Entre 3% et 5% d’enfants non vaccinés
C’est d’ailleurs le cas pour Marc et Samia, parents de deux enfants de 3 ans et 15 mois. Refusant de les faire vacciner contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, ils ont comparu jeudi 9 octobre devant le tribunal correctionnel d’Auxerre pour « maltraitance ». Ils risquent 2 ans de prison et 30 000 € d’amende.
« Il y a des études sérieuses qui sont menées aujourd’hui et qui prouvent que les vaccins peuvent rendre malades nos enfants plus que les protéger« , estime Samia. « Il y a des adjuvants (dans ces vaccins) comme le mercure et l’aluminium qui sont dangereux.«
« Ils ne font pas dans l’anti-vaccin primaire, ils n’appartiennent à aucune structure, aucune secte. Les vaccins, d’accord, mais sans adjuvants », explique Me Emmanuel Ludot, leur avocat.
Soutenu par la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations, le couple souhaite poser la question suivante au Conseil Constitutionnel : « Est-ce que le droit à la santé permet à des parents de refuser une vaccination dite obligatoire ?»