Elles étaient toutes hébergées dans le même appartement, 9 femmes mères d’un enfant, et une enceinte. Leur « point commun » ? Le père de leur enfant est le même. Fils d’un milliardaire japonais, il est notamment recherché pour trafic de bébés. Son histoire fait les gros titres au Japon.
La presse thaïlandaise et japonaise a appelé l’immeuble « l’usine à bébés ». Neuf femmes mères, chacune mère d’un enfant âgé de 6 à 12 mois, et une femme enceinte y vivaient. C’est cette dernière qui a dit aux enquêteurs qu’elle était une mère porteuse après l’intervention de la police, prévenue par des voisins.
La police thaïlandaise a reçu l’aide d’un avocat affirmant, lors de la découverte, que le dénominateur commun à toutes ces femmes mères porteuses, dans un pays où la gestation pour autrui contre de l’argent n’est pas autorisé, était son client, Shigeta Mitsutoki. Il s’agit du fils aîné d’un milliardaire japonais ayant fait fortune dans les Telecom, en fuite depuis l’arrestation des mères porteuses.
Il aurait en tout 15 enfants avec 11 mères porteuses différentes. Qu’est-ce qui a motivé ce projet d’enfantement en série ? D’après un membre d’une agence de gestation pour autrui à laquelle il a fait appel au moins une fois, l’héritier âgé de 24 ans aurait déclaré vouloir une grande famille qui voterait pour lui pour qu’il gagne une élection au Japon…
Mais parallèlement, l’enquête menée montre qu’au moins 5 bébés ont quitté la Thaïlande, ce qui soulève l’hypothèse d’un trafic de bébés.
Alors que la Police thaïlandaise demande aux autorités japonaises de collaborer pour retrouver cet homme, l’action de la société de son père, Hikari Tsushin, subit le contre-coup des soupçons sordides qui pèsent sur l’héritier.