Quel parent n’a pas connu l’enfer des réveils nocturnes dus souvent aux pleurs de bébé. Qu’ils soient courts (juste 5 minutes) ou plus longs, ces réveils ont un impact considérable sur notre santé mentale et physique. C’est le résultat d’une étude publiée par la revue Sleep Medicine début juillet.
L’étude a été menée sur 60 adultes, dont 40 femmes, de 20 à 29 ans. La première nuit, ils ont pu dormir huit heures consécutives. La seconde nuit, ils ont été réveillés pour effectuer des tâches d’une dizaine de minutes.
L’étude menée par le professeur Avi Sadeh de l’Université de Tel Aviv a donc démontré qu’un sommeil haché correspondait à une nuit réduite à quatre heures consécutives de sommeil.
Ces réveils perturbent le rythme de notre sommeil et entrainent donc des conséquences lourdes sur notre quotidien. En plus des effets physiques d’un sommeil haché, les parents qui ont des nuits interrompues connaissent parfois des troubles de l’attention, de la dépression, de la somnolence, des troubles émotionnels, des difficultés de concentration et ils sont souvent de très mauvaise humeur. Certains développent même un sentiment de colère vis à vis de leur bébé et peuvent donc avoir tendance à culpabiliser.
Le manque de sommeil est difficile à vivre au quotidien. Il faut faire preuve de patience. Mais dites vous juste que tout le monde est passé par là. C’est normal d’être fatigué, c’est normal d’être à bout, c’est normal de se disputer avec son chéri. Il ne faut pas hésiter à en parler, et à se faire aider.
Mais bientôt (pour les plus chanceuses d’entre vous) vos petits loups feront leurs nuits… Et tout sera vite oublié. Enfin presque !