Diane est déjà maman de 2 enfants lorsqu’elle apprend qu’elle est enceinte de son nouveau compagnon. Malheureusement, ils n’ont pas le temps de fêter la bonne nouvelle car quelques jours plus tard, elle apprend qu’elle est atteinte d’un cancer de l’utérus et que son seul espoir de guérison passe par l’arrêt de sa grossesse. Elle ne peut se résoudre à avorter et s’entête…
Quand une bonne nouvelle est suivie d’une terrible…
Lorsqu’en août dernier, Diane, une jeune Britannique d’à peine 30 ans, apprend qu’elle va avoir un bébé avec son compagnon, ils ont tout juste le temps de réaliser la nouvelle. En effet quelques jours plus tard, les médecins lui diagnostique un cancer du col de l’utérus. Ils lui recommandent de mettre un terme à sa grossesse afin de pratiquer une hystérectomie (ablation de l’utérus) dans le but de la sauver.
Ne pouvant se résoudre à une telle issue, Diane s’entête et cherche d’autres avis médicaux. Elle se rapproche alors des cancérologues et obstétriciens de l’Hôpital des Femmes de Liverpool qui lui redonnent espoir. Même si elle doit mettre sa vie en péril et prendre un risque de perdre son bébé, elle veut tenter de le sauver.
L’opération de la dernière chance
A seulement 11 semaines de grossesse, le Dr Jonathan Herod pratique une ablation partielle de l’utérus pour stopper la propagation du cancer. L’hôpital de Liverpool est le premier dans le monde à pratiquer ce type d’intervention. Il parvient à la fois à enlever la tumeur cancéreuse et à préserver le fœtus en vie malgrè le risque de fausse-couche du à l’intervention.
C’est ainsi qu’elle donne naissance à une petite fille prénommée Nancy, le 20 février. Son accouchement par césarienne a été programmé à 33 semaines de grossesse et s’est parfaitement bien déroulé. Dès la naissance du bébé, un chirurgien a pris le relais et a pratiqué à l’hystérectomie qui était nécessaire.
Nancy et Diane passent plusieurs semaines à l’hôpital. Aujourd’hui Diane est en voie de rémission et la petite Nancy se porte bien.