Quand les réseaux sociaux nous font faire des choses étranges

Pour sauver une vie, par exemple… On ne fera pas une thèse, mais la magie d’internet nous fait remarquer qu’on peut adopter des comportements très étranges sous l’influence de l’utilisation des réseaux sociaux, comme celui de la jeune Brianna.

Pourquoi ne pas courir chercher de l’aide alors qu’on peut utiliser les réseaux sociaux ?

L’histoire est gentille et se termine bien : ça se déroule à Henlawson, aux USA. Quand un violent orage éclate, Gregory Vance se trouve alors sous le porche de sa maison accompagné de deux de ses amis. Tout d’un coup, un arbre, frappé par la foudre, vient s’écraser sur les trois hommes.

Ayant assisté à la scène, la fille de Gregory, Brianna, seulement âgée de 10 ans est totalement paniquée. Impossible de passer un coup de fil : l’orage a rendu les lignes téléphoniques indisponibles.

C’est alors que Brianna a une idée. Ayant remarqué que le wifi fonctionnait toujours, elle décide de se filmer en train d’appeler à l’aide et publie la vidéo sur Facebook.

« Mon père est presque mort ! », peut-on entendre crier la petite. « Il a besoin d’une ambulance, s’il vous plaît ! Que quelqu’un en appelle une pour nous si vous recevez mon message. On habite dans une maison jaune ! ».

Un des contacts de Briana découvre la vidéo et prévient les secours qui arrivent rapidement sur les lieux de l’accident. Plus de peur que de mal finalement, puisque tout le monde est sain et sauf.

Tant mieux, évidemment.

Mais peut-on un instant s’étonner de la logique qui a guidé la réaction de la petite fille ?

Plutôt que de courir chercher de l’aide dans les habitations voisines, elle a eu l’idée de se filmer pour ensuite poster la vidéo sur Facebook ? En plein orage ? Et donc de faire appel à une communauté virtuelle plutôt qu’à des voisins réels ? On ne chipote pas sur le fait que Brianna ait un compte Facebook à 10 ans alors que l’âge légal d’inscription est fixé à 13 ans, on se demande ce qui pousse à se filmer plutôt qu’à demander de l’aide autour de soi. Et la question reste ouverte !