Le Comité de nutrition de la Société française de pédiatrie (SFP) a publié il y a quelques mois ses recommandations concernant la diversification alimentaire. Quelles sont-elles ? On résume
Des recommandations qui ne concernent que les enfants « sains nés à terme »
Un allaitement exclusif jusqu’à 6 mois
Que l’enfant soit allaité ou reçoive une préparation pour nourrisson, il n’y a pas de justification nutritionnelle à donner à un enfant un autre aliment que le lait, idéalement maternel, avant l’âge de 6 mois.
Poursuivre l’allaitement pendant la période de diversification alimentaire
Il est recommandé de poursuivre l’allaitement pendant et après l’introduction de la diversification.
Commencer la diversification alimentaire suffisamment tôt pour limiter les risques d’allergie
La diversification ne doit pas être commencée avant l’âge de 4 mois, en raison du risque d’allergie, mais pas après l’âge de 6 mois, car le lait maternel ou les préparations pour nourrisson ne permettent plus de répondre à eux seuls aux besoins nutritionnels et au développement du nourrisson.
Les antécédents familiaux d’allergies
Rien ne justifie de retarder au-delà de 6 mois la diversification alimentaire chez les enfants à risque d’allergie (père, mère, frère ou sœur allergique), y compris pour les aliments les plus allergisants (œuf, poisson, arachide, blé…)
L’introduction du gluten
L’introduction du gluten entre 4 et 6 mois révolus n’a pas d’influence, positive ou négative, sur le risque ultérieur de maladie cœliaque. Quel que soit l’âge choisi pour l’introduction du gluten (jamais avant 4 mois), celle-ci doit être commencée par de faibles quantités. »
Source : Société française de pédiatrie