Le paradis, les Maldives ? Non : l’enfer. La peine de mort pour les enfants vient d’y être rétablie, au mépris des lois internationales. Un appel au boycott de cette destination touristique secoue les réseaux sociaux tandis que le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme dénonce cette loi abjecte.
Les Maldives font rêver, avec leurs plages et leurs magnifiques lagons.
Les Maldives font cauchemarder, avec leur loi qui a rétabli en avril la peine de mort pour les adultes et pour les enfants après 60 ans de moratoire.
Dans cet archipel situé au sud de l’Inde, destination touristique par excellence, l’Islam est religion d’Etat et c’est le président Abdulla Yameen Abdul Gayoom qui a pris la décision de rétablir la peine de mort, notamment pour les enfants, alors que les Maldives avaient ratifié la convention internationale relative aux droits de l’enfants.
Un acte dénoncé par le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme (HCDH) mais aussi par le voyagiste Jacques Maillot, fondateur de la société Nouvelles Frontières, qui a appelé les autres agences de voyage à « une action immédiate », soit le boycott de la destination touristique. Un appel relayé par des anonymes sur les réseaux sociaux et notamment sur twitter sous le hastag #Maldives.
Car pendant qu’on rêve à son voyage de noces dans les eaux bleues, la réalité des enfants aux Maldives est que l’âge de responsabilité criminelle est fixé à 10 ans et qu’un enfant condamné à la peine de mort doit attendre dans le couloir de la mort jusqu’à ses 18 ans. La majorité ? Non, l’âge d’être exécuté.