L’anneau vaginal serait-il en passe de devenir le contraceptif féminin de demain ? Si il est encore trop tôt pour répondre à cette question, cette invention n’a pas fini de faire parler d’elle. L’anneau vaginal serait capable de protéger des grossesses non désirées mais aussi des infections sexuellement transmissibles.
Plusieurs équipes scientifiques travaillent activement au développement d’une nouvelle génération d’anneaux vaginaux. Chaque année, près de 2,5 millions de personnes contractent le VIH et moins de 5% des hommes utilisent un préservatif. Cette invention serait donc très largement bénéfique.
le Dr Patrick Kiser et son équipe travaillent depuis plus de 5 ans déjà, en partenariat avec l’ONG Conrad pour concevoir un anneau vaginal qui protégerait à la fois des grossesses non désirées et des infections sexuellement transmissibles dans l’un des laboratoires de l’université Northwestern (en Virginie).
Comment fonctionne l’anneau vaginal ?
Une fois en place, l’anneau diffuse du Tenofovir, un antirétroviral, et du Lévonorgestrel, un contraceptif hormonal, pendant une période de 90 jours. “Je pense que les femmes l’utiliseront principalement pour la contraception, mais elles bénéficieront aussi d’une protection contre les IST”, précise le Dr Kiser.
Commercialisé dès 2018 ?
Les premiers essais cliniques ont débuté en fin d’année 2014. 50 volontaires testent aujourd’hui un prototype de cet anneau aux États-Unis et en République dominicaine. Aucune date de commercialisation n’a été annoncée pour le moment mais on parlerait de 2018.
Affaire à suivre donc…