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Ile-de-France : La pénurie de certains vaccins continue

 Depuis plusieurs mois déjà, il est très difficile de pouvoir faire faire les vaccins obligatoires à son enfant. Impossible en effet, de les trouver en pharmacie en Ile-de-France sauf si on accepte de prendre le vaccin qui combine en plus, trois autres maladies dont l’hépatite B. Et c’est là que le bas blesse.

DTP

Aujourd’hui, un seul vaccin est indispensable pour pouvoir mettre son enfant en crèche ou le scolariser, c’est le DTP (diphtérie, tétanos et poliomyélite). Problème, le vaccin dans sa forme simple (qui ne contient que ces 3 maladies) est quasi introuvable.

Les parents se retrouvent donc pris en otages et se retrouvent obligés de se rabattre sur le vaccin dans sa forme augmentée. En d’autres termes, si ils souhaitent faire le vaccin obligatoire, le seul qu’ils peuvent trouver en pharmacie s’appelle l’infanrix Hexa. Il contient en plus du DTP, la coqueluche, l’hépatite B et les infections à Haemophilus influenzae type b.

De nombreux parents refusent ce vaccin

Face à cette pénurie, les autorités sanitaires conseillent aux parents de faire ce vaccin. Sauf que de nombreux parents ne veulent pas l’administrer à leur enfant car ils pointent du doigt que ce vaccin contient l’aluminium et du formaldéhyde. Une pétition a été lancée il y a quelques semaines sur internet pour dénoncer cette situation et a déjà rassemblé près de 730 000 signatures.

Les parents s’organisent

Certains parents profitent des vacances pour tenter de trouver le vaccin dans d’autres régions de France. Ils vont jusqu’à le chercher à l’étranger, en Suisse, en Belgique ou encore en en Espagne. Sur les forums internet, ils échangent des conseils et des adresses.

 

À propos Anne-Laure Galluchon

Maman d'une adolescente en pleine puberté, d'une petite puce de 5 ans et d'un petit bonhomme de 6 mois, je suis une vraie pile électrique. Faut que ça bouge tout le temps ! On dit de moi que j'ai une sacrée répartie mais quand on est maman, on a plutôt intérêt à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Je dis tout haut ce que beaucoup de mamans pensent tout bas !

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