L’objectif est clair : réduire le nombre d’enfants mort-nés et les problèmes de santé, pour la mère et pour l’enfant. En effet, l’OMS a jugé la prise en charge des femmes enceintes insuffisante, au regard des risques encourus lors de la période autour de l’accouchement. On fait le point.
En 2016, plus de 300.000 femmes ont perdu la vie en portant leur enfant ou en accouchant. Les enfants, quant à eux, ont perdu la vie à la naissance pour 2,6 millions d’entre eux et dans le mois qui a suivi pour 2,7 millions.
Parmi les mesures recommandées afin de réduire la mortalité infantile : l’augmentation de visites médicales au cours de la grossesse, qui, selon l’OMS, devraient doubler en passant de 4 à 8. Le vaccin contre le tétanos, que les femmes sont trop peu incitées à faire. Les compléments alimentaires pour éviter d’éventuelles anémies (plus particulièrement en fer et en acide folique). L’OMS recommande également une échographie avant 24 semaines d’aménorrhée, laquelle permettrait de détecter plus tôt les anomalies fœtales.
Au total, l’OMS a publié 49 recommandations dans des domaines tout à fait variés (nutrition, sport, prévention du paludisme, VIH/SID, traitement de la douleur etc.).