L’épisiotomie est un acte chirurgical contesté qui anime actuellement vivement le débat des violences obstétricales. Lors de l’accouchement, cela consiste à inciser le périnée afin de laisser sortir l’enfant, mais cette pratique est parfois douloureuse et peut occasionner des dommages bien après l’accouchement. En France, le taux d’épisiotomie est passé de 27% en 2010 à 20% en 2016.
L’importance de la décision médicale
Cette pratique est avant tout un acte médical et non un choix. Dans le détail, les épisiotomies sont plus fréquentes lors d’un premier accouchement (35%) que lors d’accouchements secondaires (10%). Cet acte chirurgical est prévu pour sauver un enfant en danger, il ne faut pas que celui-ci soit systématique mais qu’il s’adapte à la mère et l’enfant.
Certains pays comme le Danemark, la Suède ou l’Islande, affichent des taux beaucoup plus bas d’épisiotomies mais sont confrontés par ailleurs à des cas très graves de déchirures sévères. Les recommandations tendent non pas à dire de ne jamais pratiquer l’épisiotomie, mais de l’utiliser au bon moment et non d’en faire un usage systématique.