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Greffe d’utérus : La France a autorisé un premier essai clinique sur huit femmes

De l’espoir pour de nombreuses femmes ! Au début du mois, on te parlait d’une première médicale qui pourrait permettre à de nombreuses femmes stériles, nées sans utérus, de devenir maman. Une femme suédoise de 36 ans a effet accouché il y a quelques semaines en Suède, quelques mois après avoir reçu une transplantation d’utérus. Alors que l’Angleterre a décidé d’autoriser la greffe d’utérus pour les femmes qui n’en ont pas, la France elle, a autorisé un premier essai clinique sur huit femmes au CHU de Limoges.

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Une première mondiale en Suède
Plus de 10 années de recherches ont été nécessaire pour parvenir à ce véritable succès. Une femme suédoise de 36 ans stérile car elle est née sans utérus à cause d’une affection génétique a reçue une transplantation d’utérus issue d’une femme de 61 ans ménopausée. Grâce à cette prouesse médicale, elle vient de mettre au monde à 31 semaines de grossesse, un petit garçon de 1,775 kg en bonne santé.
Les premières greffes d’utérus vont pouvoir être effectuées au Royaume-Uni
Dès le printemps prochain, les premières greffes d’utérus pourraient être effectuées en Angleterre. En effet, le pays vient d’autoriser la greffe d’utérus pour les femmes qui n’en ont pas (parce qu’elles sont nées sans ou qu’elles ont été victimes d’un cancer dont le traitement avait nécessité l’ablation totale de l’utérus). L’objectif de l’Angleterre est donc le même que celui de la Suède, faire naître des bébés d’utérus transplantés. Une fois que les patientes opérées n’auront plus besoin de l’utérus transplanté, il sera retiré.
La France autorise un premier essai clinique sur 8 femmes
En France, l’Agence nationale du médicament et des produits de santé (ANSM) a autorisé une équipe médicale à faire une transplantation d’utérus dans le cadre d’un essai clinique au CHU de Limoges. Huit femmes seront donc greffées et la première intervention se déroulera normalement à la fin de l’année 2016. Si tout se déroule bien, un premier bébé devrait pointer dès 2018.

 

 

À propos Anne-Laure Galluchon

Maman d'une adolescente en pleine puberté, d'une petite puce de 5 ans et d'un petit bonhomme de 6 mois, je suis une vraie pile électrique. Faut que ça bouge tout le temps ! On dit de moi que j'ai une sacrée répartie mais quand on est maman, on a plutôt intérêt à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Je dis tout haut ce que beaucoup de mamans pensent tout bas !

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