Chaque année, de nombreux couples se tournent vers la médecine pour tenter d’avoir un enfant. Un simple test pourrait améliorer les chances de réussite d’une fécondation in vitro en décidant quand prélever les meilleurs ovocytes. Comment ? On t’explique.
20% de chances de réussite pour une FIV
Pour faciliter les fécondations in vitro (FIV) et prévoir leurs résultats, les chercheurs de l’Inserm ont mis au point un test capable de prédire les chances de réussite de la fécondation in vitro à 88%. Pour réaliser ce test, il suffirait d’une simple prise de sang dans laquelle on analyserait la présence d’un bio-marqueur qui permettrait de calculer les chances d’aboutir à une grossesse dans le cadre d’une FIV.
« La qualité de l’ovocyte et de son micro environnement affectent, en effet, les premiers instants du développement de l’embryon. Identifier de nouveaux biomarqueurs pour évaluer la qualité de ces ovocytes permettrait d’améliorer le choix d’embryons candidats au replacement dans l’utérus ou à la congélation en vue d’un replacement différé. » explique le professeur Samir Hamamah qui travaille avec son équipe au CHU de Montpellier. Il est à l’origine de cette découverte.
Quand on sait que lorsqu’une FIV est pratiquée, il n’y a que 20% de chances pour qu’elle aboutisse sur une grossesse, l’objectif de ce test est de choisir le bon cycle à partir d’une simple prise de sang et de sélectionner les ovocytes les plus favorables au moment de la fécondation pour augmenter les chances de concevoir un enfant.