Elle accouche dans les toilettes de la maternité

Le 8 février dernier, une femme a mis au monde son enfant dans les toilettes d’une maternité à Marseille. Que s’est-il réellement passé ? Y a t-il eu une négligence de la part de l’hôpital ? On fait le point !

Le 8 février dernier,  Sirine et son mari Lofti se sont rendu à la maternité de l’Hôpital Saint-Joseph de Marseille pour donner naissance à son second enfant.

Arrivés à l’accueil de la maternité, une personne indique au couple de monter directement à l’étage de la salle d’accouchement, et de préciser que c’est une urgence. Mais une fois arrivée à l’étage, on leur demande de patienter alors que les contractions s’accélèrent, et que Sirine souffre beaucoup. Paniqué, Lofti cherche alors de l’aide. Il tombe sur  une sage-femme qui lui répond qu’elle ne peux rien faire pour le moment car elle doit raccompagner un couple.

Sur ce, Sirine demande à son compagnon de l’accompagner aux toilettes. C’est en hurlant de douleur qu’elle se rend compte que son bébé est déjà à moitié sorti, la tête dans les toilettes. Cette fois-ci, une sage-femme arrive rapidement et déclenche le signal d’alarme. Impossible de déplacer la future maman, elle accouche finalement dans les toilettes.

Le bébé heureusement se porte bien mais Sirine a dû être opérée quelques heures après. « Après l’anesthésie générale, elle s’est évanouie dans la salle de bain car le personnel ne lui a pas proposé de bassin. C’est trop, c’est une deuxième erreur », a réconté  Lotfi, indigné.

Le couple compte porté plainte contre l’hôpital pour négligence, et pour  “faute de soins”.  Dans un communiqué, les représentants de l’hôpital ont expliqué   que « Mme Rebai a fait ce que l’on appelle un accouchement ‘‘en trombe’’, c’est-à-dire extrêmement rapide. La patiente était déjà en train d’accoucher à son arrivée aux urgences. On a fait le plus vite et le mieux possible »

Une explication que Sirine et Lofti jugent très faible. Ils ont donc choisi de ne pas laisser tomber afin de faire en sorte qu’une histoire comme la leur ne se reproduise plus jamais !