Avant hier, les députés discutaient de la création d’un «mandat d’éducation quotidienne». L’objectif : permettre aux beaux-parents d’accomplir, avec l’accord des parents biologiques, des actes de la vie quotidienne.
Aujourd’hui, les beaux parents n’ont aucun statut légal envers l’enfant de leur conjoint. C’est à dire qu’ils ne disposent légalement d’aucun droit ni aucun devoir envers lui. Pourtant près d’un enfant sur 10 vit dans une famille recomposée. Et le beau parent est conduit au quotidien à s’occuper de l’enfant de son conjoint. Il est donc important de vivre avec son temps et de faire évoluer le droit de la famille.
Avant hier, les députés ont examiné une proposition de loi de députés socialistes et écologistes sur «l’autorité parentale et l’intérêt de l’enfant» pour donner un statut aux beaux-parents.Il s’agit de mettre en place un «mandat d’éducation quotidienne» afin de permettre aux beaux-parents d’accomplir, avec l’accord des parents biologiques, des actes de la vie quotidienne.
Ce texte a pour ambition première de garantir l‘intérêt de l’enfant dans les situations du quotidien et de faciliter la vie de la famille.
Concrètement comme l’a expliqué Anne-Marie Leroyer, rapporteur du rapport sur la filiation et les origines au journal 20 minutes, « les beaux parents auront le droit d’inscrire l’enfant de leur conjoint à la cantine, de justifier ses absences ou encore de l’accompagner pour se faire vacciner »