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Beau-papa, attention à la dépression

Vivre dans une famille recomposée n’est pas toujours de tout repos. Pas toujours facile de vivre au quotidien avec les enfants de « l’autre ». Ceux qui sont concernés voient parfaitement de quoi je veux parler. Une nouvelle étude révèle que le fait d’avoir plusieurs rôles parentaux (parent et beau-parent en même temps) peut avoir des répercussions négatives psychologiquement. On fait le point sur le sujet.

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Un risque de dépression accru

Je suis bien placée pour le savoir, la vie de famille recomposée n’est pas toujours rose. Je me dit souvent d’ailleurs (lorsque ma fille est dans sa « mauvaise période ») qu’en tant que parent on supporte la situation et l’attitude de nos enfants dans ces moments là. Mais qu’en est-il de l’autre ? Du beau-parent ? Et bien lui, il subit. Et ça, ça fait toute la différence !

Des chercheurs américains ont suivi plus de 6000 hommes et femmes dans leur quotidien dans le but d’analyser leur comportement dans leur quotidien. Les résultats de cette étude ont été publiée dans la revue Social Work.

Il semblerait que le risque de dépression augmente à partir du moment où l’homme ou la femme doit gérer plusieurs rôles parentaux. « Quand on parle de parentalité et de dépression, la première chose à laquelle pensent les gens c’est le baby blues des femmes. Mais les mères et les pères souffrent tous les deux de stress et certains rôles parentaux peuvent être vraiment très stressants », explique Kevin Shafer.

Du stress, du stress, du stress

« Est-ce que le père doit passer plus de temps avec son enfant biologique malgré le fait qu’ils n’habitent pas ensemble ? Ou est-ce que son attention se porte davantage vers les beaux-enfants ? Et est-ce que les enfants biologiques et les beaux-enfants ne se sentent pas mis de côté avec l’arrivée d’un nouveau-né ? On ne répond pas facilement à ces questions et pourtant les parents y sont souvent confrontés », notent les chercheurs.

L’étude révèle également qu’il y a une différence en fonction du sexe. Si les femmes ont tendance à souffrir de dépression quand la maternité tarde à venir, les hommes quant à eux, c’est plutôt quand ils se retrouvent à endosser plusieurs rôles parentaux en même temps (par exemple père d’un ou plusieurs enfants qui ne vivent pas avec lui, père d’un nouvel enfant et beau-père).

Les femmes ne sont pas les seules concernées

Tout ça pour dire que les femmes ne sont pas les seules concernées, les hommes peuvent eux aussi, souffrir de dépression parentale.

À propos Anne-Laure Galluchon

Maman d'une adolescente en pleine puberté, d'une petite puce de 5 ans et d'un petit bonhomme de 6 mois, je suis une vraie pile électrique. Faut que ça bouge tout le temps ! On dit de moi que j'ai une sacrée répartie mais quand on est maman, on a plutôt intérêt à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Je dis tout haut ce que beaucoup de mamans pensent tout bas !

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