On nous a souvent répété que la consommation d’alcool était fortement déconseillée et même interdite durant la grossesse. Toutefois, peu d’entre nous connaissent réellement les risques encourus pour l’ingurgitation d’une simple goutte d’alcool.
« Vous buvez un peu, il boit beaucoup. » Voilà le slogan adopté par l’agence nationale de la santé publique pour sa nouvelle campagne. Son objectif : sensibiliser la population aux problèmes liés à l’alcoolisation fœtale via les médias parentaux et les maternités. En France, 1 personne sur 4 boit de l’alcool durant sa grossesse malgré les contrindications connues à ce sujet. Ainsi, 8000 bébés naissent chaque année avec un Syndrome d’Alcoolisation Fœtale (SAF).
Hélas, les conséquences sont lourdes pour ces derniers. La moyenne du QI d’un enfant atteint du syndrome est de 67 et il devra vivre avec des malformations (notamment du faciès) durant toute sa vie. Plus généralement, les enfants dont les mères ont consommé de l’alcool durant leur grossesse risquent de voir leur croissance retardée, d’avoir des malformations physiques et des dysfonctionnements du système nerveux, de la même manière qu’avec le SAF.
En France, les médecins s’inquiètent de la désinformation au sein des familles, quant aux risques encourus. Une étude de 2015 montre à ce sujet que 39% de la population pense qu’un verre d’alcool pour les grandes occasions ou quelques gorgées de temps en temps sont sans risque pour la santé du bébé. Malheureusement, une simple goutte suffit à causer tous les dégâts cités plus haut