Le 7 juin dernier, l’agence nationale de sécurité sanitaire, de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a décidé de mettre en garde les femmes enceintes contre la consommation de compléments alimentaires si elles n’ont pas de besoin préalablement établis avec leur médecin. Il faut notamment faire attention aux excès de vitamine D et d’iode. Une consommation non contrôlée de compléments alimentaires peut entrainer des risques pour la maman et le bébé.
Un certain nombre de dangers pour le bébé
La vitamine D contenue dans les compléments alimentaires ne présente pas un réel risque en soi pour le bébé, mais à force d’être exposé à des doses importantes de vitamine D se développe chez l’enfant une hypersensibilité générique à cette vitamine pouvant entrainer une hypercalcémie, ce qui peut provoquer à terme des problèmes cardiaques.
L’iode quant à elle est nécessaire au bon développement de l’enfant notamment au niveau neurologique et au niveau de la synthèse des hormones thyroïdiennes. Seulement, un mauvais dosage, et une consommation excessive durant la grossesse peut entrainer un mauvais fonctionnement de la thyroïde chez le nouveau-né.
Des effets indésirables
L’ANSES a décidé de concentrer ses recherches sur les compléments alimentaires spécifiquement destinés aux femmes enceintes. En effet, malgré tout le bien qu’ils semblent apporter, il y a un certain nombre de contre-indications. Il est donc très important d’en parler avec son médecin ou son pharmacien et de ne surtout pas faire d’automédication.