On le répète suffisamment : Alcool et grossesse ne font pas bon ménage. Pourtant, de récentes études ont constaté que ce message d’éviction était de moins en moins suivi et écouté par les futures mamans. En effet, plus de 20% des femmes continueraient de boire de l’alcool pendant leur grossesse selon l’enquête Périnatale 2010 de l’Inserm. Mais une nouvelle découverte devrait vous convaincre de vous passer de votre petit verre de vin blanc à l’apéro.
Une incidence réelle sur le développement de bébé
On assimile souvent les dangers de l’alcool à des cas extrêmes et très graves d’alcoolémie allant jusqu’au syndrome d’alcoolisation fœtal (SAF) provocant des anomalies dans la forme du visage, un retard de croissance ou encore un déficit mental. Mais même à petites doses, l’alcool fait toujours des dégâts même s’il est moins facile de les identifier.
Une étude de l’université de Melbourne a ainsi montré que l’apparence physique caractéristique des enfants atteints du SAF peut être retrouvée chez des bébés ayant été exposés de près ou de loin à de l’alcool durant la grossesse. Les chercheurs ont analysé la morphologie de 415 enfants. Les mères qui participaient à cette expérience devaient indiquer leur consommation détaillée d’alcool dans les trois premiers mois précédant la grossesse et tout au long de celle-ci.
Même chez les enfants les moins exposés (moins de 7 verres par semaine) des similitudes avec les enfants atteints de SAF sont apparues autour du milieu du visage, du nez, des lèvres et des yeux. Ces modifications de la morphologie sont visibles grâce à une imagerie médicale très performante.
Cette étude confirme que même à faible dose l’alcool a un véritable impact sur le développement du bébé. Le dimensionnement et le positionnement des éléments du