En mai dernier, les parents de la petite Chloé ont appris que leur fille était atteinte d’une très grave maladie du cœur. Un combat éprouvant, raconté sur une page facebook, a démarré. Il s’est achevé il y a quelques jours, voici comment…
Alors qu’elle est âgée de 2 ans et demi, Chloé développe une maladie au nom barbare : « cardiomyopathie dilatée hypokinétique très sévère ». Nous sommes alors en mai 2014 et cette triste histoire se passe dans la banlieue de Rouen.
Elle subit de lourdes interventions, dont la greffe d’un cœur artificiel. Pourtant, l’état de Chloé ne s’améliore pas, et elle développe d’autres pathologies.
Un élan de solidarité
Pour affronter cette épreuve, les parents de Chloé décident d’utiliser les réseaux sociaux afin de récolter des messages de soutien : la page facebook intitulée « A tout cœur » est créée.
Touchés par cette histoire, les internautes multiplient les déclarations d’affections et les messages d’encouragements.
Mais le quotidien est difficile : pour rester auprès de leur fille, hospitalisée à Paris, les parents ont décidé d’interrompre leurs activités professionnelles mais se retrouvent peu à peu au bord d’un gouffre financier.
Une association de leur village décide alors d’organiser un tournoi de poker. Elle a reversé l’intégralité des gains à la famille, qui a parallèlement reçu des dons privés.
Nouvelle année, nouveau coeur
C’est cet élan de solidarité qui a rendu possible la greffe qui a sauvé Chloé. La petite fille a été opérée avec succès dès les premiers jours de janvier. Une opération dont l’heureuse issue a été communiquée sur la page facebook par ses parents.
De nombreux autres enfants restent dans l’attente d’un greffon
Malheureusement, tout le monde n’a pas sa chance. D’autres enfants, dans des situations similaires, sont toujours dans l’attente d’une greffe.
C’est le cas de Karl, 9 ans, qui souffre d’une autre maladie du cœur tout aussi grave. Sa famille a elle aussi lancé un appel sur les réseaux sociaux dans l’espoir de trouver un donneur (sur facebook : « Un cœur pour la vie de Karl ».)
Les parents espèrent ainsi convaincre ceux d’un autre enfant en état de mort cérébrale d’accepter le prélèvement qui pourrait sauver leur fils.