Lorsque Mahiri perd les eaux, elle n’est enceinte que de 20 semaines. Alors que les médecins lui conseillent de mettre un terme à sa grossesse, elle, décide d’y croire et de se battre…
La rupture prématurée des membranes
La rupture prématurée des membranes concerne 5 à 10 % des grossesses. Il s’agit de la rupture de la poche des eaux en dehors de la période de travail. Il faut distinguer les ruptures prématurées des membranes avant 36 SA (risque de prématurité) et à terme (après 37 SA).
Dans le cas d’une rupture prématurée des membranes avant 36 SA, le risque d’accouchement prématuré est très important. La future maman doit être hospitalisée, sous haute surveillance. Le risque d’infection est très important.
Après 36 SA, le bébé n’est plus prématuré, ce n’est pas problématique ni urgentissime si le liquide qui s’écoule ressemble à de l’eau. La future maman est généralement hospitalisée et son accouchement est déclenché 24h plus tard si il ne s’est pas déclenché tout seul.
La perte des eaux à seulement 20 semaines de grossesse
Dans le cas de Mahiri, la perte des eaux a eu lieu à seulement 20 semaines de grossesse. Hospitalisée, les médecins lui conseillent alors de mettre un terme à sa grossesse car ils estiment que sa grossesse n’est pas viable. En accord avec son conjoint, elle refuse de les écouter et poursuit sa grossesse.
Elle parvient à tenir 5 semaines de plus et accouche à 25 semaines de grossesse d’un petit Jett. Grand prématuré, le petit bonhomme ne pèse que 560 grammes à la naissance. Le petit garçon reste de nombreux mois en soins intensifs à cause notamment de problèmes aux poumons.
Un an plus tard…
Aujourd’hui, le petit Jett vient de souffler sa première bougie et il est en bonne santé. Ses parents sont les plus heureux du monde et se félicitent chaque jour, en voyant leur petit garçon, de ne pas avoir écouté les médecins.