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Sauver son bébé ou mourir

Quand Karisa, une future de maman de 34 ans choisit de sauver son bébé, elle sait en toute conscience qu’elle risque sa propre vie. Ce choix lui sera fatal.

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Il y a un mois, Karisa Bugal arrive à l’hôpital pour accoucher de son deuxième enfant. Les médecins diagnostiquent rapidement une embolie amniotique, un cas très rare de complication dont on avait déjà parlé il y a quelques semaines par ici (1 cas sur 80 000 naissance). Le liquide amniotique passe dans le sang et des cellules du fœtus vont rejoindre les poumons, ce qui va boucher les artères de ceux-ci et engendrer détresse respiratoire et dans le pire des cas la décès de la maman.

Karisa doit alors subir une césarienne d’urgence. Deux choix lui sont proposés : préférer une anesthésie spinale (le bas de son corps) mais le risque de perdre son bébé est élevé au vu de la situation critique, soit subir une anesthésie générale qui lui fera courir un grand risque. Malheureusement Karisa décèdera après avoir donné la vie, sa vie à Déclan, un petit garçon en parfaite santé.

Le papa, dévasté, ne sait pas comment il expliquera à son enfant que sa maman est morte pour lui, mais nous laisse à tous un message poignant : « Appréciez ce que vous avez, parce que vous ne savez jamais quand on va vous l’enlever ».

Source MetroNews

 

 

 

À propos Anne-Laure Galluchon

Maman d'une adolescente en pleine puberté, d'une petite puce de 5 ans et d'un petit bonhomme de 6 mois, je suis une vraie pile électrique. Faut que ça bouge tout le temps ! On dit de moi que j'ai une sacrée répartie mais quand on est maman, on a plutôt intérêt à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Je dis tout haut ce que beaucoup de mamans pensent tout bas !

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