Le papillomavirus est responsable de la plupart des cancers du col de l’utérus. Le vaccin, recommandé à l’adolescence depuis 7 ans, fait l’objet d’une nouvelle préconisation : celle de du Haut Conseil de Santé Publique, qui plaide en faveur de l’injection du vaccin dès l’âge de 9 ans.
Il a fait polémique, mais celle-ci a peu être fait long feu : le Haut Conseil de Santé Publique a donné ses conclusions sur le vaccin contre le papillomavirus, qui est responsable de la plupart des cancers du col de l’utérus, et elles sont tranchées.
Les conclusions s’appuient sur les données de pharmacovigilance disponibles avec un recul d’utilisation de 7 et plus de 170 millions de doses délivrées dans le monde , dont 5,8 millions en France qui « ne permettent pas de retenir l’existence d’un lien de causalité entre cette vaccination et les évènements indésirables graves qui lui ont été attribués en France.
Une précision qui fait directement allusion au soupçons très médiatisés d’être à l’origine de cas de sclérose en plaques dont le vaccin a fait l’objet ces dernières années.
Pour le HCSP, « les données internationales démontrent en situation réelle une efficacité vaccinale sur la prévalence des infections à papillomavirus, l’incidence des condylomes et des lésions pré-cancéreuses (grade B)».
La vaccination, proposée aujourd’hui entre 11 et 14 ans, pourrait – c’est l’avis du HCSP – être proposé en milieu scolaire dès 9 ans « pour bénéficier de l’efficacité constatée dans d’autres pays. »
Car si le nombre de vaccins effectué contre les papillomavirus a augmenté dans de nombreux autres pays, il est en baisse en France depuis 2010 : en 2011 ans, 27% des jeunes filles de 16 ans avaient reçu une vaccination complète.
En 2013, elles n’étaient plus que 20 %.