A bien y réfléchir, une couche pleine a ce petit quelque chose de gélatineux qui n’est pas sans rappeler la consistance de la méduse échouée sur la plage. Grâce à des chercheurs Israéliens, la métaphore peut devenir réalité. Parce qu’il n’y a pas mieux qu’une méduse pour absorber un gros pipi.
Les grandes découvertes ont parfois issues d’un léger ras-le-bol. Prenons ces chercheurs israëliens, au hasard, qui en avaient ras le pompon de se coltiner des tas de méduses sur la plage – car il y a beaucoup de méduses en Israël, semble-t-il -, qu’ont-ils fait ?
Un barbecue ? Non, ils ont décidé de bien regarder en face ces fichues méduses et là, tadam, ils ont vu que 95 % de la matière sèche des bestioles est composée d’eau et en ont extrait un composé incroyablement absorbant.
Une bien belle découverte qui ne pouvait se contenter de se retrouver saucissonnée dans un vulgaire essuie-tout. Car combinée à des nanoparticules anti-bactérienne, la découverte baptisée Hydromash est destinée à se retrouver dans les couches pour bébé, mais aussi les tampons et les serviettes hygiéniques.
70 kg de couches par bébé et par an en France
L’argument écologique est de taille pour les concepteurs de l’Hydromash, qui se dégrade en 30 jours contre une bonne centaine d’années pour les couches sans méduses dedans. Quand on sait qu’on jette 3 milliards de couches chaque année en France, ça provoque une certaine sympathie pour la couche à base de méduse, non ?
Pourtant, celle-ci ne devrait pas arriver tout de suite en France, car les concepteurs envisagent avant tout d’ouvrir deux usines : l’une en Corée du Sud, l’autre en Caroline du Sud. Pourquoi ? Parce qu’il y a énormément de méduses dans ces coins-là.