Elles sont plus de 200 adolescentes, elles sont Nigérianes, et elles ont été kidnappées mi-avril par Boko Haram, un groupe islamiste terroriste, dans le dortoir de leur école. Promises à être vendues, au mariage forcé ou à l’esclavage, leur sort soulève une immense vague de soutien, dont celui de Michèle Obama.
Plus de 200 jeunes filles scolarisées dans une école du Nigéria ont été enlevées mi-avril alors qu’elles dormaient par le groupe terroriste islamiste « Boko Haram », qui signifie « l’éducation occidentale est un péché » en langue haoussa. Ce groupe revendique la création d’un état islamique dans le nord du Nigéria.
Le chef de ce groupe terroriste a revendiqué l’enlèvement et déclaré le 5 mai via une vidéo que les jeunes filles seraient vendues, mariées de force et traitées en esclaves. Boko Haram fait parler de lui sur la scène internationale suite à ce dramatique enlèvement, mais le groupe a de nombreux meurtres d’étudiants et incendies d’écoles à son actif.
Le président du Niger, Goodluck Jonathan, a demandé l’aide de la communauté internationale pour obtenir la libération des jeunes filles enlevées alors que de nombreuses manifestations ont lieu dans le pays, pour dénoncer notamment l’immobilité du gouvernement nigérian.
La France a déclaré, par l’intermédiaire du ministre de la défense Jean-Yves Le Drian et du ministre des affaires étrangères Laurent Fabius, qu’une aide serait apportée pour tenter de localiser les jeunes filles. Les Etats-Unis, le Royaume Uni et la Chine ont également proposé leur soutien.
Le sort des jeunes nigérianes est également largement relayé sur les réseaux sociaux : le hashtag #BringBackOurGirls (rendez-nous nos filles) a été utilisé plus d’un million de fois par des anonymes et des personnalités. Parmi ces dernières, Michèle Obama a affiché publiquement son indignation.