Facebook a décidé de suspendre provisoirement le compte facebook d’une jeune maman californienne car elle avait posté des photos jugées non conformes aux règlements du site. La limite du « tout partager » est-elle atteinte ?
L’histoire s’est déroulée en décembre dernier. Ruth Fowler décide d’utiliser Instagram, Facebook et Twitter pour partager avec ses amis la naissance à la maison de son fils Nye.
Ruth a décidé de ne rien cacher, elle immortalise les douleurs des contractions, quand elle prend un bain, la naissance de son fils et même une photo de son placenta… Bref, on peut revivre l’accouchement de Ruth dans les moindres détails. Elle parle même (en images) des complications qu’elle a subies après l’accouchement et de son passage à l’hôpital.
La jeune femme a pris l’option de tout montrer pour sensibiliser les gens aux possibilités d’accouchement alternatives à l’hôpital. Mais si Ruth a reçu de très nombreux messages de soutien, elle s’est également pris une volée de bois vert par des internautes trouvant anormal d’exposer autant son intimité et allant même jusqu’à comparer ses photos à de la pornographie. Ce sont ces signalements qui ont incité le réseau social a suspendre le compte de la californienne, et plus précisément non pas les photos de son placenta mais celle qui est ci-dessus. En cause, ce qui est jugé comme une exposition de sa poitrine.
Lors de signalements de ce type effectués par les utilisateurs, Facebook peut supprimer d’office la publication incriminée. Ruth, voyant sa photo supprimée, a décidé de la poster de nouveau : c’est ce qui a généré la suspension de son compte.