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Mère porteuse : elle fait le plus beau des cadeaux à ses amis

Sandi et Philip rêvent de fonder une famille depuis de nombreuses années. Malheureusement pour le couple, toutes les tentatives de fécondation in vitro se sont soldées par un échec. Ils avaient perdu espoir jusqu’à la décision d’Andréa, une amie rencontrée au centre de fertilité de Shady Grove…

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Sandi et Philip Palmisano ont respectivement 46 et 44 ans. Pendant de nombreuses années, ils ont tenté par tous les moyens d’avoir un enfant. Après 4 FIV infructueuses, ils perdent espoir. Jusqu’à ce que leur amie, Andrea leur fasse une proposition qu’ils n’attendaient plus. 

 

Andrea devient mère porteuse

Andrea a 28 ans. Elle est maman de jumeaux  âgés de 2 ans conçus également par FIV. Elle et son mari rencontrent Sandi et Philip en 2010 au centre de fertilité. A ce moment là, Sandi explique à Andrea que les médecins lui conseillent d’avoir recours à une mère porteuse si ils veulent avoir un enfant. Andrea, alors enceinte de 8 mois lui répond alors : « Je vais le faire pour vous« .Et Andrea tient parole. Après avoir accouché de ses jumeaux Connor and Avery le 1er février 2012, elle recommence les traitements et entreprend de nouvelles FIV, pour le couple cette fois-ci. Après un échec, c’est enfin la bonne, Andrea attend des jumeaux. Les deux couples passent toute la grossesse côte à côte. Andrea doit subir une césarienne, d’un commun accord Sandi assiste Andrea pendant l’accouchement. Andrea se souvient de l’émotion ressentie à ce moment là « C’était incroyable d’avoir Sandi à mes côtés et de regarder son visage quand elle a vu ses beaux bébés pour la première fois« , a confié Andrea. Emmalee et Grayson voient ainsi le jour le 4 février 2014 pour le plus grand bonheur de leurs parents.Sandi et Philip resteront reconnaissants à jamais du geste de générosité qu’à eu Andrea à leur égard.

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 Être mère porteuse ou la gestation pour autrui (GPA) en France
Lorsqu’il est impossible de tomber enceinte même en ayant recours à l’aide médicalisée, certaines femmes décident de faire appel à une mère porteuse. On appelle cela la gestation pour autrui (GPA). Cette mère porteuse « prête » son utérus pendant toute la durée de la grossesse. En cas d’infertilité de la femme, la mère porteuse peut également faire don de ses propres ovocytes. A la naissance de l’enfant, la mère porteuse remet l’enfant aux parents. L’enfant est déclaré comme si la grossesse s’était déroulée normalement.

En France, la loi de bioéthique du 29 juillet 1994 est très claire sur le sujet : la gestation pour autrui est illégale. C’est la raison pour laquelle de nombreux couples infertiles se rendent à l’étranger dans les pays où la loi autorise les mères porteuses, notamment aux États-Unis (où il existe d’ailleurs un vrai business).

À propos Anne-Laure Galluchon

Maman d'une adolescente en pleine puberté, d'une petite puce de 5 ans et d'un petit bonhomme de 6 mois, je suis une vraie pile électrique. Faut que ça bouge tout le temps ! On dit de moi que j'ai une sacrée répartie mais quand on est maman, on a plutôt intérêt à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Je dis tout haut ce que beaucoup de mamans pensent tout bas !

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