Bea Marshall, ce visage et ce nom ne te disent probablement rien du tout. Cette maman a choisi d’inculquer à ses 2 enfants un mode d’éducation très particulier. Elle a décidé de bannir un mot de son vocabulaire et pas n’importe lequel…
Comme le cite le Daily Mail, Bea Marshall est convaincue qu’il ne faut jamais dire « non » à son enfant. Elle défend corps et âme le mouvement « Yes Parenting », une éducation totalement permissive. Interdiction donc pour elle de prononcer le mot « non » devant ses enfants. Ils peuvent jurer (pour exprimer leurs émotions) ou écrire sur les murs (pour exprimer leur créativité ?), elle ne prononce et ne prononcera jamais ce mot, telle est son mode d’éducation.
Après avoir lu un livre à ce sujet lorsque ses enfants avaient 3 ans et 1 an, elle a décidé d’appliquer ce mode d’éducation permissif. Jusque là, elle élevait ses enfants de manière « traditionnelle ».
Le « Yes Parenting » au quotidien
Par exemple, quand son fils avait 3 ans, il a subitement décidé qu’il avait envie de couper le chargeur de téléphone de sa maman au ciseau. La réaction de Béa : sans lui faire de reproche, elle lui a tout simplement donné autre chose à découper.
Aujourd’hui ses deux enfants Peep, neuf ans, et Joshua, sept ans, décident de l’heure du coucher, si ils ont envie de faire leurs devoirs ou non. Ils peuvent regarder la télé toute la nuit et si ils veulent et manger de la glace pour le petit déjeuner.
La réponse de cette maman aux personnes qui jugent que ce n’est pas bon de ne pas fixer des limites à ses enfants : « Je suis là tout le temps pour eux. Je pense qu’à la place de dire non aux enfants tout le temps, nous devons leur apprendre quelles sont les limites. » Elle insiste donc sur le fait qu’il n’y a rien de mal à laisser ses enfants faire comme bon leur semble parce que cela les rend plus confiant.
Si certains experts préconisent l’éducation permissive car elle donne aux enfants la liberté de se développer sans discipline stricte qui pourrait modifier leur regard sur ce qui est important, d’autres croient que ce mode d’éducation conduit à un manque d’auto-discipline, une insécurité et des problèmes de socialisation. Comment peuvent-ils comprendre les normes de notre société de cette façon et accepter le « non » de la part d’un tiers ?