Hollie Davis, une petite anglaise de 5 ans, souffre d’une forme particulièrement agressive d’urticaire au froid. Cette allergie l’empêche de vivre normalement, la privant par exemple de jouer dehors, d’aller à la piscine ou encore de manger des glaces. Une pathologie méconnue qui peut être très grave et qui touche 2 à 3 % de la population, dont une majorité de femmes.
La vie d’Hollie Davis, 5 ans, n’est pas tout à fait la même que celle de ses copines d’école : à 5 ans, cette petite fille qui vit en Angleterre souffre d’une forme très agressive d’urticaire au froid. Sa peau est si sensible qu’elle ne supporte pas d’être effleurée par de l’air frais. Si cela lui arrive, elle développe un urticaire violent et douloureux qui envahit son visage et met sa vie en danger. Il est impossible pour elle de jouer dehors, impensable d’aller à la piscine, et elle ne peut pas manger de glaces.
Pour sa mère, Nicola, cette allergie est un crève-coeur : « Quand je dis que ma fille est allergique au froid, les gens ont tendance à rigoler. Ils pensent que je plaisante ou, au pire, que je fais partie de ces parents paranoïaques qui passent leur temps à couver leur enfant. je fais de mon mieux pour expliquer à quel point c’est difficile pour elle, mais ça ne passe pas très bien. »
Un urticaire au froid mortel
Car la vie d’Hollie dépend entièrement du temps qu’il fait et elle est contrainte de passer la moitié de l’année quasiment tout le temps enfermée. Ses parents se ruinent en vêtements pour l’isoler au maximum du froid, et passent en moyenne 6 mois par an à vivre un calvaire dont personne ne semble prendre la mesure. « Nous devons surveiller en permanence chacun de ses mouvements. Si elle ne prend pas ses médicaments, elle s’expose a un choc anaphylactique. Les crises d’urticaire au froid peuvent durer plusieurs jours, sont très douloureuses et épuisantes et, dans le cas d’Hollie, la moindre entorse peut conduire à la mort. »
Beaucoup de vigilance, même en été
Hollie a commencé à avoir de l’urticaire à 2 ans, mais le diagnostic s’est fait attendre. Les allergènes alimentaires ont tout d’abord été supprimés de son alimentation, puis tous les produits cosmétiques que se parents utilisaient, mais le problème a perduré jusqu’à ce que l’hopital pour enfants de Birmingham mette un nom sur la pathologie d’Hollie. La petite fille doit prendre des antihistaminiques 2 fois par jour mais, malgré cela, ne peut supporter une température inférieure à 4 °C. Sans médicament, son dangereux urticaire se développe dès que l’air atteint la température de 15 °C. Et, si le printemps et l’été sont des saisons plus clémentes, Hollie doit suivre son traitement en permanence et, par exemple, éviter l’air conditionné et les rayons froids des supermarchés.
L’urticaire au froid est une forme d’allergie rare qui touche plus particulièrement les femmes. S’il n’existe pas de traitement pour le guérir, il peut disparaître spontanément au bout de quelques années.