Accueil » Question » Comment gérer ce bébé « surprise » ?

Comment vaincre mon mal être ?

« Depuis mes 6 mois de grossesse je n’ai plus aucune libido. J’ai accouché au mois de Mai et toujours rien. Il faut dire que les points de mon épisiotomie ont lâché et que le gynécologue n’a pas voulu me recoudre pour  » laisser faire » la nature. Donc je ne suis pas encore totalement « réparée ». En plus, je pleure très souvent (tous les jours), j’ai vraiment pas le moral (et ça aide pas non plus), je vis à plus de 500 km de mes proches et je ne connais personne à part mon conjoint. Bref, je me sens coupable car nous avons une jolie petite fille en pleine forme qui est super éveillée et en bonne santé et que je n’ai pas de raison d’être aussi perdue (surtout que je sais que je ne me débrouille pas trop mal). Y a t-il d’autres personnes dans ma situation ? Comment faire pour que les choses redeviennent comme avant ? Merci par avance »

Anne

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8 réponses

  1. bonjour j’ai vécue la même situation après la naissance de ma fille . c’est une petite dépression , rien de bien grave . il faut de nouveau s’accorder du temps et se faire violence . j’ai recommencé a prendre soin de moi , et surtout m’accordé des moment intime avec mon conjoint . Et n’hésite pas a lui en parlé !!! ton corps a changé , il n’est pas toujours évidents de recommencé les câlins amoureux . il sera ton meilleur allié , et inconsciemment tu as peut être peur d’avoir mal vus ton épisiotomie . Laisse toi du temps et vas y en douceur a ton propre rythme . mais il y a aussi des accompagnement après l’accouchement , n’hésite pas a leur demandé de l’aide .

  2. Bonjour Anne,
    J’ai l’impression de lire mon histoire il y a deux ans… Nous vivions à Paris sans aucun amis ni famille à moins de 3h de voiture. Les 3 premiers mois avec bébé, je les ai vécu comme un enfer et je me sentais tout aussi coupable d’être la seule à me sentir aussi désespérée mais j’ai eu tord. J’avais également délaissé mon compagnon durant tout ce temps par peur d’avoir mal, parce que j’étais fatiguée, parce que je ne me sentais pas désirable non plus… Bref, j’étais au plus bas, la chute des hormones de grossesse ne m’avait pas épargné et je ne me concentrait que sur cette nouvelle vie de bébé !! Et puis un jour mon homme m’a secoué et je crois que j’avais juste besoin de ça. Il m’a forcé à prendre soin de moi en me levant pendant qu’il s’occupait de bébé et nous a emmené au restau. Il s’est occupé de bébé durant toute cette journée et nous avons parlé de tout et de rien comme avant, nous avons ri ! Nous sommes devenus des parents donc ne cherche pas à ce que tout redevienne comme avant mais tu peux tout de même concilier ta nouvelle vie de maman avec ta vie d’avant. Il faut juste trouver le juste milieu

    • et j’oubliais, ce n’est que lorsque tout ira mieux dans ta tête que tu retrouveras l’envie d’être à nouveau seule avec ton homme. N’hésite pas à lui confier la petite le temps d’une virée shopping ou d’un café en terrasse. Même toute seule, ça fait du bien de souffler !

  3. Bonjour,

    je ne peux que vous comprendre. J’ai vécu exactement la même chose (sauf pour l’épisiotomie..). A la naissance de ma 1ère fille je suis partie rejoindre mon conjoint à 500 km de ma famille avec en plus une énorme dispute avec ma belle-famille. Je ne pourrais vous conseille qu’une chose : confiez-vous! Une psychologue, une sage-femme peut-être même le pédiatre quelqu’un qui puisse vous orienter, vous conseiller. Vous sentir comprise, épaulée, je pense que c’est l’unique clé pour sortir de ce mal-être. C’est déjà un sacré pas que vous avez fait en écrivant ce que vous ressentez. J’aurais aimé que quelqu’un me pousse. J’ai fait une dépression et après elle était trop bien ancrée… Consultez la PMI près de chez vous, il y a toujours un psychologue normalement. J’espère que vous y verrez plus clair très vite.
    Lau.

  4. J’ai vécu la même situation, et une maman sur @ m’avait envoyé :

    Lettre à une jeune accouchée
    T’es là et tu pleures. Ton bébé a une semaine, 1 mois. T’es là et tu pleures. Tu te demandes ce qui vous a pris, quand vous vous êtes dit “et si on faisait un p’tit?”. Ça sonnait comme un pari. T’es là et tu pleures.
    T’as accouché sans trop de difficultés. Ou quelques unes. Ou c’était horrible. C’est du passé. Ça y est, tu l’as ton p’tit. Il est beau, il est rose. Tout le monde te le dit. C’est son père craché. Cette faculté qu’ont les premiers-nés à ressembler à leur père. Sans doute pour les rassurer.
    Le plus beau jour de ta vie. .. oui. Et puis non. Tu pourrais crever pour ce gosse. Depuis qu’il est là, tu es devenue une louve. Qu’on touche à un de ces cheveux et tu te sens prête à tuer. Vraiment.
    En même temps, tu serais bien ailleurs. Au boulot, tiens. Etre utile à quelque chose d’autre, parler à des adultes. D’autre chose que de lui. Instinct maternel de mes ovaires! D’où t’as vu que procréer nous donnait la science infuse de la maternité? T’en sais rien pourquoi il pleure! Et pourquoi il pleure plus? Oui tu t’es transformée en animal. T’as un instinct de protection de fou. Mais c’est tout. Et ça t’éclaire pas sur le mode d’emploi!
    T’as choisi de l’allaiter. Mouais. “Choisi”. T’as l’impression que tu l’affame en t’entêtant. Pourquoi il dort pas sinon? Mais si tu lui donnais une goutte de ce breuvage qu’on appelle lait artificiel, t’aurais l’impression de l’empoisonner. Il est où le choix, là? Choisir, c’est rationaliser. La raison, c’est le truc que t’as perdu avec le placenta.
    T’es tellement occupée à te demander s’il va pas se lyophiliser devant tes yeux que tu vois pas qu’il t’a souri. Et ça, c’est culpabilisant. Une fois de plus. Une fois de trop. Alors tu pleures. Alors, tu culpabilise de pleurer. Parce que y a des trucs plus graves. Y a la faim dans le monde, le cancer, toussa. Alors avoir juste un beau bébé… Il faudrait voir à être raisonnable, Madame, ma fille, ma chérie.

    Avant t’étais une fille rationnelle, maintenant t’es une maman.
    T’es une maman. En vrai, ma belle, ça veut dire que t’es une guerrière. Tu le vois pas là. Mais tous ces doutes, toutes ces questions, cette culpabilité. .. c’est pas n’importe qui qui peut les vivre. Et toi, tu gères. Parfois en pleurant, parfois sereinement. Finalement, quand on y pense, tu pleures pas tant que ça. Et puis de toute façon, même en pleurant, tu continues. Pose toi 2 min. Je te promets qu’il va pas mourir dans ces 2 min que tu vas prendre. Regarde toi avec ce petit. C’est pas juste incroyable ce que tu fais pour lui? T’aurais pensé un jour dormir 2h en 48h et être encore disponible pour quelqu’un d’autre? C’est pas juste hallucinant tout ce que tu lui donnes? Et sans rien attendre, en plus! Parce que, quand on y pense, jusqu’à maintenant, t’avais que ta tronche à t’occuper. Et puis du jour au lendemain, t’es responsable à temps plein et en co-chef (voire en chef pour les plus téméraires), d’un autre être humain. Alors, moi, je suis pas si sûre qu’il y ait des trucs plus graves. Parce qu’il en va de la survie de l’espèce. En tout cas de sa survie a lui. Et de la tienne. Je force le trait? Peut-être. Ou pas.
    Alors écoute-moi. Lève la tête, plante tes yeux pleins de larmes dans les siens et regarde le. Tiens, il sourit. Tout ce que tu as déjà fait pour lui, tout ce que tu vas faire, c’est énorme. Pleure ma belle, mais sois fière. Parce que personne au monde ne pourrait s’ occuper mieux de ce petit. De ton petit.

  5. Coucou Fanny

    C est tres beau et tres vrai ce que tu as ecris 😉 d ailleurs en tant que jeune maman je ne l avais pas vu de ce point la certe 1 ou 2 choses mais la tu as decri parfaitement ce que ressent une maman pour son 1er bebe 😛 C’est rassurant de savoir que tous le monde passe par la et ce dire tien tien je ne suis pas la seul a me retrouver comme sa d ailleur sa ma fait sourire voir rire 🙂

  6. Bonjour Anne,
    J’ai vécu exactement la même chose que toi.
    Par contre, si je peux me permettre, ton épisio ayant lâché, je ferai quand vérifier auprès d’un autre médecin.
    Perso, plusieurs mois après mon accouchement, j’ai tenté de retrouver une vie sexuelle normale avec mon homme. Impossible, j’avais trop mal. En fait, les points avaient sauté, j’avais ce qu’on appelle une vestibulite, une mauvaise cicatrisation. Résultat, j’ai subi une opération 1 an après mon accouchement car le médecin m’a expliqué que j’aurai mal toute ma vie sinon.
    cela fait maintenant 1 an et demi que j’ai subi l’opération et tout va presque pour le mieux (j’ai pris beaucoup de poids et les sensations ne sont pas les mêmes avec 25 kg de plus….) mais physiquement ce n’est plus douloureux.
    Ne te force surtout pas à faire quelque chose que tu n’as pas envie de faire, pense à toi.
    C’est normal de pleurer, de se sentir coupable et de se sentir perdue. Ta fille doit avoir tout juste 2 mois, tu es encore fatiguée par ta grossesse, ton accouchement et toutes ces nuits sans dormir. Peut-être peux-tu trouver des groupes d’aides ou des centre d’accueil destinées aux mamans pour qu’elles puissent discuter et exprimer leur désarrois? Comme les alcooliques anonymes mais pour les mamans!
    Explique à ton homme, il comprendra surement, mais je te le redis, ne te force à rien, ça sera pire.
    Déjà tu nous en parle, nous la communauté des « supers mamans », tu tiens le bon bout!! c’est le premier pas vers le bout du tunnel!!
    je te souhaite bon courage pour la suite, ne désespère pas, cela ira forcément mieux.

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