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Mon fils fait d’horribles colères

Bonjour, j’aimerais avoir des conseils concernant mon fils de 28mois. Il nous fait constamment des crises de colère, a la moindre petite contrariété il se jete parterre et se met à hurler, et ça peu importe l’endroit où nous sommes, tandis qu’avec d’autre personne de notre entourage tout se passe à merveille, mais dès qu’il s’agit de son père ou moi il se met dans des états pas possible jusqu’à se faire vomir. Nous ne savons plus comment réagir et ne comprenons pas pourquoi il réagit comme ça qu’avec nous alors qu’avec les autres il est sage comme une image. J’attends avec impatience vos conseils car cette situation devient pesante nous n’osons desfois même plus sortir avec lui et faire les courses sans lui de peur d’avoir à faire face à ses crises… Merci d’avance…

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Une réponse

  1. Voilà comment je vois les choses (ça n’engage que moi) : S’il se comporte très bien avec les autres, c’est que vous faites du bon boulot ! Il a compris ce qui se fait et ne se fait pas, grâce à l’éducation que vous lui donnez. Et vous méritez d’en être félicités ! (Il serait inquiétant qu’il fasse des colères avec tout le monde, tout le temps)
    Les enfants nous imitent. Votre enfant a bien vu que vous ne vous autorisez pas les mêmes comportements en fonction des gens avec lesquels vous êtes (votre façon de parler, de vous assoir sur le canapé, de vous habiller… Et c’est bien normal). Il est fûté, car il sait qu’on peut s’autoriser à être vraiment soi en présence de personnes de confiance. Il lui reste (au moins) un apprentissage à faire : la manière dont on peut exprimer sa colère. Cette émotion est bien légitime et ne doit pas être jugée, mais il apprendra à la nommer, en prenant exemple sur vous. Ça prendra du temps, mais ça viendra. Il y a plein de bonnes idées sur les blog pour aider les enfants à exprimer leur colère (taper dans un coussin à colères dédié, dessiner sa colère et déchirer le papier, le découper aux ciseaux, le glisser dans une boîte à colère construite avec votre enfant, crier -si c’est possible-, poser les bons mots -recherchez des pistes avec la CNV Communication Non Violente = fantastique !…) Et apprendre à revenir au calme (la méditation m’a bien aidée personnellement et pour mes enfants…).
    Ce n’est pas pour rien qu’on appelle la période des 2 ans : la petite adolescence ! C’est un cap. Bon courage et beaucoup de patience à vous.

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