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Témoignages de mamans : Comment gérer les contractions avant de partir à la maternité

« J’ai commencé à avoir des contractions vers 4h du matin, donc je suis descendue au rez-de-chaussée, j’ai pris 2 cachets de Spasfon Lyoc et attendu une demi-heure. Voyant que c’était bien des contractions de début de travail, j’ai préparé un calepin pour pouvoir y noter l’heure de chaque nouvelle contraction… Étant de nature stressée et anxieuse, c’était une façon pour moi de mieux gérer et de penser à autre chose que de surveiller la montre… J’ai suivi les conseils qu’on m’avait donnés pendant les cours de préparation à l’accouchement : j’ai marché doucement autour de la table de la salle à manger jusqu’à 6h30, en continuant à noter l’heure à chaque nouvelle contraction ; je marchais, et à l’arrivée de chaque contraction je prenais une des positions apprises pendant les cours : debout face au dos d’une chaise, penchée en avant, les jambes et le dos droit, les avant bras appuyés sur le dessus de la chaise, la tête rentrée dans les coudes, en inspirant et expirant profondément au moins 5 fois. Pendant tout ce temps, j’ai laissé dormir le Papa, car il valait mieux qu’il soit reposé pour gérer dans la journée (et de toute façon il ne m’aurait servi à rien pendant les contractions). J’ai réveillé le Papa vers 7h, on a pris une bonne douche (ça m’a permis de me détendre car elles étaient de plus en plus fréquentes et régulières), je me suis lavée les cheveux, rasé les jambes (j’avais besoin de me sentir propre) puis on a réuni toutes nos affaires et celles de bébé. Nous sommes partis pour la maternité quand mes contractions étaient espacées de 4 minutes maximum depuis plus de 2h, donc nous y sommes arrivés à 8h : pile pour l’ouverture du cabinet du Gynéco ! On m’a examinée tout de suite et annoncé que j’avais bien travaillé et que j’avais bien fait de marcher car j’étais déjà dilatée à 4. On m’a tout de suite installée en salle de travail. La suite a été très périlleuse et traumatique, mais ce n’est pas le sujet. Voilà comment j’ai géré les contractions. » Jennifer

« Ayant pris des cours d’haptonomie dès le 3ème mois de grossesse, nous avons géré ensemble si je puis dire, les contractions. JE voulais rester le plus longtemps chez moi afin de faire les différents exercices appris en haptonomie. J’ai pu prendre un bain, faire du ballon et mon mari m’a soutenue (dans le sens littéral du terme) pendant les contractions les plus douloureuses. En haptonomie on apprend à se projeter dans la pièce afin de gérer la douleur et je me suis servie de cette technique. Je m’imaginais au bord de mer. Mon homme a été vraiment actif pendant le travail à la maison. Il m’a massée, bercée… Un très bon souvenir. » Delphine

« Mon terme était le 29 janvier. Mais le 1er Février à 5h30 j’ai ressenti des contractions violentes. Je suis donc allée prendre un bain et j’ai pris du spasfon comme me l’avait conseillé mon gynécologue. Les contractions ne se calmaient pas mais prise de fatigue je me suis recouchée. 8h30, je me réveille de nouveau par des contractions violentes, je me lève et je perd les eaux. Pompiers… Arrivée à l’hôpital, mon col était fermé et postérieur. A ce moment là on m’a mis une perfusion pour accélérer le travail et pour m’aider à supporter les douleur on m’a rajouté met de l’Atarax. Quelques heures plus tard (13h30) col à 3 donc il m’ont mis sous morphine et toujours l’autre produit. Prise de fatigue j’ai dormi toute l’après midi. A 20h on m’a réveillée, comme j’étais dilatée à 5, on m’a posée la péridurale. 20h50 on m’a annoncée dit que j’étais à 10. La sage femme m’a fait pousser pour mettre mon fils au monde. A 21h05 il est né. Pour ne pas m’angoisser tout au long de la grossesse je n’ai pas pensé une seule fois au jour J. Aucun cours préparatoire à l’accouchement.  Je n’ai pas réfléchi. Je me suis laissée guider par l’équipe médicale. Et tout s’est super bien passé. Accouchement rapide sans douleur par voie basse juste le gygy, moi et la sage-femme (sans elle je n’aurais pas su quand il fallait pousser !) Après, vous connaissez, mon conjoint et moi avons pleurer et  nous avons fait connaissance avec Ezio, notre fils » Jessy

A propos de Pauline Larrieu