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5 profils de mères que les mères ont du mal à encadrer

Elle est un peu pédiatre, elle parle comme un moteur de tondeuse, elle vit dans une pipette de labo, elle s’en fout des autres, elle dédaigne l’hygiène de base… On a détecté 5 profils de mères que les autres mères ont du mal à encadrer, à supporter… bref, qu’elles détestent. Et ça donne ça.

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La mère-pédiatre

Dans le monde réel, elle est pédiatre autant que Pamela Anderson est sobre. Mais cette mère-là est tout de même convaincue qu’elle est un peu-beaucoup pédiatre, et te le prouve à longueur de temps.

Elle seule peut te dire que si ton enfant tousse, c’est qu’il a sûrement la coqueluche. Que si il a des boutons, c’est forcément la peste bubonique.

Que si il est tombé à l’école, c’est parce qu’il couve la maladie des os de verre…

La mère-pédiatre sait tout sur la santé des enfants, vu que les siens ont eu la varicelle et que les notices de médicaments, ce sont ses livres de chevet.

Tu peux toujours t’échiner à lui dire que c’est juste une rhino, elle te regardent avec l’air à la fois navré et supérieur de ceux qui savent. Et elle, elle sait.

On a envie de la piquer.

La mère sirène hurlante

Il s’est passé quelque chose d’étrange chez cette mère là : un jour, sa voix a changé. Limite elle a mué comme un homme, mais un homme qui aurait avalé un moteur de tondeuse.

Cette mère ne sait plus parler dans des tons standards : elle HURLE. Sur tout, tout le monde, tout le temps.

En premier lieu, sur ses enfants. Même si c’est pour leur proposer un bonbon, le volume sonore de sa voix de Pavarotti sous ecstasy suggère qu’elle va les écarteler.

Des fois, il se trouve qu’elle beugle à bon escient – quand son enfant s’apprête à traverser sans regarder, par exemple – mais c’est rare, très rare.

Difficilement supportable, d’autant que pour ne plus subir cette mère hurlante, il ne suffit pas de changer de trottoir : il faut changer de ville tellement sa voix porte.

La mère hygièniste

Une tétine qui tombe ? Elle frôle l’arrêt cardiaque, se lave les mains à la solution hydroalcoolique, sort ses lingettes antibactériennes, puis sa bombe d’eau thermale, puis un mouchoir en papier pour nettoyer la moindre trace d’un hypothétique microbe qui pourrait subsister après ce traitement nucléaire.

Si son stérilisateur de biberons pouvait rentrer dans son sac à main, elle le sortirait pour finir le travail.

La mère hygiéniste est sympa, mais elle vit comme dans une pipette de laboratoire et ses enfants aussi, du coup. Chez elle, c’est un monde parallèle où rien ne dépasse mais où on a l’impression d’entendre le vroum-vroum de l’aspirateur tellement c’est propre.

Tu redoutes de l’inviter chez toi, parce que l’ambiance est un peu différente. Mais c’est pas grave : elle ne viendra pas, parce que tu lui as dit il y a 6 mois que ton dernier avait eu un rhume et que, depuis, elle lui dit bonjour de loin.

La mère crado

C’est l’exacte opposée de la mère hygiéniste. La mère crado est une femme charmante mais elle n’est manifestement pas au courant que, des enfants, quand ça a le nez qui coule, il faut les moucher.

Et qu’après une tartelette au chocolat, un petit coup sur le museau n’est pas complètement inutile, surtout si elle dit précisément à ce funeste moment : « les enfants, faites un bisou à pour dire bonjour. »

Noooonnn, par pitié, pas de bisou !!! Ca va coller, il y a des restes d’un repas d’il y a 3 jours sur un coin de joue : horreur-malheur, plutôt s’empaler sur un hérisson que d’embrasser ces enfants-là.

Ce n’est pas qu’elle ne veut pas que ses enfants donnent l’illusion d’une salubrité élémentaire, c’est que les pauvres petits : « ils n’aiment pas les mouchoirs !« .

Ah, d’accord, dans ces conditions, pourquoi insister, je vous le demande ?

La mère s’en fout

Il est d’usage, entre mères, d’aborder le sujet des enfants des unes et des autres. Pour certaines, ça permet de se situer, de confronter des expériences, de se renseigner (on n’a pas dit de comparer, là c’est autre chose…) ou même de bien rigoler, parfois.

Mais la mère-s’en-fout ne mange pas de ce pain là. Sauf si c’est elle qui l’a fait. Donc, s’il s’agit de parler de ses enfants à elle, pas de problème, c’est open bar, elle adoooore ça. Mais il ne faut surtout pas s’aviser de parler des tiens en retour. Parce qu’elle n’en a strictement rien à cirer.

Cette mère là est une perso, pour qui la vie des autres ne présente pas le moindre intérêt. Après avoir poliment écouté ce qu’elle a à dire sur ses enfants, tu vois immédiatement que tu la perds si tu commences à dire quoi que ce soit sur les tiens. Elle s’en cogne. Et ça se voit.

Morue.

Et puis moi…

Qui suis sans doute aussi une mère impossible à encadrer pour d’autres mères !

A propos de Béatrice Knoepfler

Journaliste, auteur d'un livre de grossesse et co-auteur de deux filles tout à fait géniales, Béatrice Knoepfler est également femme de ménage (chez elle), cuisinière, lavandière, joggeuse à la petite semaine, férue de littérature et de tissus liberty et nulle en crochet. Une vraie femme moderne, comme toi ! C'est d'ailleurs pour au moins une de ces bonnes raisons que c'est ta copine et notre super rédac'chef.