Comment sensibiliser son enfant à la pédophilie ?

Protéger nos enfants, c’est aussi notre rôle de parent. On essaie de les mettre en garde du mieux que nous pouvons contre les dangers qui peuvent les menacer. Parmi eux, la pédophilie. Sujet tabou et médiatique à la fois,  comment l’aborder pour sensibiliser et protéger son enfant ? Voici quelques conseils.

Sans devenir parano et suspecter toutes les personnes de son entourage, il est important de sensibiliser très tôt la vigilance des enfants. Dans la tête d’un jeune enfant, il doit faire tout ce que lui dit l’adulte sans remettre en cause son autorité. Il faut donc que nous, parents, mettions une limite à cette autorité : le respect de l’enfant.

Comment sensibiliser et protéger son enfant avec des mots simples ?

C’est un sujet horriblement difficile à aborder, pour nous parents parce que nous savons ce qu’il y a derrière le mot pédophilie. Mais ce qui est nécessaire, c’est d’expliquer les choses avec des mots très simples.

Il faut apprendre à son enfant, à partir du moment où il a conscience de son corps, que celui-ci lui appartient et que personne n’a le droit de le toucher, notamment son intimité, s’il n’est pas d’accord.

Sensibiliser son enfant à cette terrible menace c’est aussi l’amener à se confier si quelque chose qui ne lui plait pas lui arrive, même si cela concerne quelqu’un de proche.

Etre attentif à tout changement de comportement de son enfant (perte d’appétit, agressivité, perte du sommeil…) est aussi une clé. Il ne faut bien sur pas hésiter à l’interroger en douceur si on a l’impression qu’il cache quelque chose ou que quelque chose le tracasse.

Faire attention aux propos de son enfant. Parfois, certaines réflexions peuvent cacher quelque chose de plus grave.

Si nombre d’entre nous gardent en mémoire les dérives qui ont découlé de la parole d’un enfant après le procès d’Outreau, c’est aussi le fait qu’un enfant, dans toute son innocence, est influençable qu’il ne faut pas oublier.

Lui apprendre en douceur que lui seul est libre de faire ce qu’il veut avec son corps mais que personne d’autre et surtout pas une grande personne n’a le droit de le toucher s’il ne le veut pas, et encore moins de lui demander de le faire sur lui-même l’ammènera à distinguer ce qui est « bien » de ce qui est « mal ».