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Parole de papa : Devenir parent célibataire, et le prendre du bon côté

Un jour, tu constitues les 50 % d’un couple et, le lendemain, tu te retrouves célibataire, le tout après avoir eu un enfant. Père célibataire, mère célibataire, ta vie change, ton quotidien s’organise avec et sans ton enfant. Et si c’était possible de le prendre du bon côté ?

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Dans un de mes précédents article, je t’ai parlé de l’importance de rester un couple après être devenus parents mais, parfois, pour des raisons très diverses, on se sépare.
Et une séparation, ce n’est jamais facile, que l’on soit le ( ou la)  quitté(e) ou celui (ou celle) qui a quitté et puis maintenant il y a un enfant au milieu.
D’abord, on doit digérer cette séparation et surtout s’organiser pour que notre enfant ne pâtisse pas de ce changement et donc trouver rapidement un mode de garde qui convienne aux deux parents (pas toujours facile) et qui affecte au minimum les repères de l’enfant.

Et après ?
Tu as deux possibilités : sois-tu rumines le plus longtemps possible l’échec de ta relation ou bien tu relèves la tête.
Je ne saurais que trop te pousser à choisir la deuxième solution et j’ai expérimenté pour toi les avantages d’être parent séparé.

Les avantages d’être un parent séparé
Comme beaucoup de parents séparés, j’ai mon fils un week-end sur deux. Un week-end pour faire des sorties en vélo, du dessin, de la peinture et se coucher tôt et le week-end suivant pour sortir sans se soucier du réveil le lendemain matin. Attention, tu n’es pas obligé de sortir les week-ends où tu n’as pas ton enfant, tu as le droit de faire la grasse mat’ même sans être sorti la veille !
Quand tu es parent et surtout jeune parent, tu serais prêt à n’importe quoi pour un week-end tranquille sans tes enfants qui te réveillent à 6h30 et qui te bombardent de questions toute la journée… Toi, un week-end sur deux, tu fais ce que tu veux et ces couples amoureux qui n’ont pas fait de grasses matinées depuis la naissance du petit dernier, et bien ils t’envient.

Parce que toi, non seulement tu t’es levé(e) tard, mais après avoir passé ta matinée à bouquiner tranquillement sur ton canapé et bien tu iras peut-être au ciné ce soir et, si le cœur t’en dis, tu pousseras même jusqu’à ce bar sympa pour boire un coup avec tes amis. Profites-en, demain c’est dimanche et je ne vois personne qui pourrais t’empêcher de rester dans ton lit jusqu’à pas d’heure !
Mais bien sûr tu n’es pas qu’un papa (ou une maman) indigne. Le week-end suivant c’est toi qui as la garde de ton enfant et tu as vraiment envie de profiter de lui et de faire des choses avec lui. C’est également plus facile d’organiser des sorties quand tu n’as à te creuser la tête que tous les quinze jours pour trouver la bonne idée !
J’espère que je t’ai convaincu, alors maintenant on arrête de se prendre la tête et quand on a pas son enfant, on va faire du sport, du théâtre, de la musique, on sort mais on ne reste pas enfermé à la maison à se morfondre.

A propos de Jérémy Sens

La trentaine flamboyante, Jérémy est père célibataire d’un petit garçon. Et ça l’inspire ! Fin observateur du quotidien de son fils - et même des enfants des autres - Jérémy parle avec humour et sensibilité de la paternité dans les années 2010 : petite ou grande place du père, mini-questions et vastes réponses (ou vastes absences de réponses, c’est selon !), il est également champion de air-guitare en duo avec son fils.