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Lingettes et lait pour bébé : alerte rouge de l’UFC-Que Choisir

« Ne jouez plus avec la peau de bébé ! », c’est en ces termes que l’UFC-Que choisir alerte les parents et les utilisateurs de 27 marques de lingettes et 7 laits de toilette pour bébé : 94 % des produits testés sont potentiellement nocifs.

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La photo est toujours jolie, le bébé qui tient ses pieds avec ses petites mains trop mignonnes, l’emballage est toujours tout doux-tout gentil avec ses petites couleurs douces et ses petits oiseaux ou bestioles trop choupidettes. C’est super, mais par contre, ce qu’il y a à l’intérieur des lingettes et des laits de toilette pour bébé est à l’exact opposé : d’après les tests réalisés par l’UFC-Que choisir sur 27 marques de lingettes et 7 marques de lait, la composition de ces produits est au mieux catastrophique, au pire dangereuse.

Allergènes, phénoxyethanol et parabènes : trio « gagnant »

On apprend donc que 94% des produits testés sont potentiellement nocifs :

– 12 lingettes et 2 laits de toilettes contiennent ainsi des « quantités significatives » d’allergènes . Le triste record est détenu par  les lingettes ‘Eco de Naty’ qui en contiennent 700 fois plus que les moins chargées.

– 3 laits de toilette et( 14 lingettes contiennent du phénoxyéthanol, ce conservateur aux effets toxiques pour le foie et suspectés de pire, parmi elles, l’UFC-Que choisir cite  notamment les Mixa, Pampers, et Carrefour Baby ).

– 6 lingettes contiennent des parabènes à longue chaîne, conservateurs suspectés de faire très mauvais ménage avec le système hormonal.

Problème de réglementation

Pour les experts ayant réalisé ces tests, le problème vient notamment des réglementations françaises et européennes : n’étant pas harmonisées sur la concentration de produits toxiques ou suspects, les fabriquants peuvent s’engouffrer dans cette faille. Exemple avec les phénoxyéthanol : quand les experts français recommandent d’en limiter la concentration à 0,4 % et à les interdire dans tous les produits utilisés pour les fesses des moins de 3 ans, la réglementation européenne en autorise à 1 % la concentration dans les mêmes produits.

Que faire ?

Suite à ces résultats jugés « inquiétants », l’UFC-Que choisir recommande de lire les emballages. Ce qui est, en soi, un défi. Mais même si la plupart sont incompréhensibles, il est recommandé de vérifier notamment l’absence de propyl et butylparaben, phenoxyethanol, methylisothiazolinone et methylchloroisothiazolinone.

Autre chose à faire : rincer les fesses de bébé à l’eau après avoir utilisé lingettes ou lait suspect pour en limiter l’absorption par la peau. Ou encore, « privilégier la solution la plus sûre : eau et savon rincé. »

Pour en savoir plus, voici le lien vers l’article de l’UFC-Que choisir.

 

 

A propos de Béatrice Knoepfler

Journaliste, auteur d'un livre de grossesse et co-auteur de deux filles tout à fait géniales, Béatrice Knoepfler est également femme de ménage (chez elle), cuisinière, lavandière, joggeuse à la petite semaine, férue de littérature et de tissus liberty et nulle en crochet. Une vraie femme moderne, comme toi ! C'est d'ailleurs pour au moins une de ces bonnes raisons que c'est ta copine et notre super rédac'chef.